• Le problème est le suivant : avec plus de 700.000 milliards de dollars de produits dérivés émis, si jamais une banque tombe ou qu'un État tombe, les CDS qui sont des contrats "d'assurance" sur un risque – par exemple vous vous couvrez ou vous spéculez sur la faillite au hasard de la Grèce – seront "activés", et les sommes en jeu sont tellement colossales qu'en cas "d'événement de crédit" comme on dit, cela pourrait précipiter un État lui-même en faillite en à peine quelques heures si l'État en question est propriétaire de la banque dont les CDS sont activés

    Bref, les banques vont tellement bien, les risques sont tellement faibles que la Banque centrale d'Angleterre vient ni plus ni moins de demander de changer les règles du jeu et d'être en droit tout simplement de ne pas honorer le "contrat d'assurance" souscrit (le CDS). Si c'est une excellente nouvelle et une idée de bon sens, cela signifie en fait surtout que, dès lors, il n'y a plus aucun intérêt à souscrire un CDS puisque qu'en cas de problème il ne serait justement pas payé. En réalité, la Banque centrale anglaise demande... la fin des CDS. Et oui, c'est une bonne idée, mais pour en arriver à ce genre de déclaration c'est que l'heure est grave. Préparez-vous."

     

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