• Les acides gras polyinsaturés stimulent la neurogenèse dans certaines régions du cerveau. Ils s’opposent ainsi à l’action négative des macronutriments (sucres raffinés, graisses saturées) sur le cerveau. C’est la principale conclusion d’une revue de littérature effectuée par des chercheurs de l’université de Liverpool qui ont analysé 180 articles de recherche sur ce sujet.

    Longtemps, on a cru que la neurogenèse – le processus qui permet de créer de nouvelles cellules nerveuses – n’avait lieu que pendant la formation de l’embryon et jusqu'aux premières années de la vie. Aujourd’hui, on sait que ce phénomène existe aussi à l’âge adulte. Or, l’alimentation influence la neurogenèse, en activant des neurones ou en modifiant les connexions entre eux (les synapses). Le cerveau exerce un contrôle sur la prise alimentaire, grâce à une région précise : l’hypothalamus. L’hypothalamus est le siège d’une neurogenèse indispensable à son fonctionnement.

    Dans la revue d'études publiée dans le British Journal of Nutrition, les auteurs décrivent le processus biologique par lequel l'alimentation influence le cerveau et plus précisément l'hypothalamus. En effet, les sucres raffinés et les graisses saturées que l'on trouve dans la malbouffe, en plus de conduire à une prise de poids et de dérégler le métabolisme, affectent des processus mentaux. La preuve en est que l’obésité est associée à une humeur dépressive et des capacités de mémorisation réduites. A l’inverse, la perte de poids favorise les fonctions cognitives.

    Mais comment la malbouffe agit-elle précisément sur le cerveau ? Normalement, après un repas, notre organisme sécrète des hormones qui protègent les neurones et stimulent leur croissance. Par exemple, la leptine envoie au cerveau un signal pour accélérer le métabolisme des graisses et supprimer l’envie de manger. Dans les régimes riches en graisses, ces hormones ne peuvent pas passer dans le cerveau, à cause d’une augmentation de la circulation de molécules inflammatoires. Or, dans les modèles animaux, il a été observé que les oméga-3 interfèrent avec la production de ces molécules inflammatoires. C’est ainsi que les régimes riches en oméga-3 stimuleraient indirectement la neurogenèse dans l’hypothalamus. Les oméga-3 peuvent donc aider à la perte de poids en restaurant des niveaux normaux de neurogenèse.

    Les oméga-3 sont des acides gras polyinsaturés qui s’insèrent dans les membranes synaptiques et permettent la fluidité des membranes.

    « fin du qe ?la fed tire ses dernieres cartouches ? »

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