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  • La BoJ augmente de 110 mds EUR son programme d'assouplissement monétaire


    TOKYO - Le comité de politique monétaire de la Banque centrale du Japon (BoJ) a augmenté mardi son programme d'assouplissement monétaire de 11.000 milliards de yens (110 milliards d'euros), ce qui le porte ainsi à 91.000 milliards de yens.

    A l'issue d'une réunion d'une journée, il a en outre maintenu inchangé son principal taux directeur dans une fourchette de 0,0% à 0,1%.

    En augmentant le montant de l'enveloppe qu'elle consacre à des achats d'actifs et à des injections dans le circuit interbancaire, la BoJ espère faciliter la circulation de l'argent, doper l'activité et favoriser la fin de la déflation qui entrave l'économie depuis plus de trois ans.

    La Banque veut ainsi rendre les conditions de circulations de l'argent plus fluides pour les entreprises comme pour les ménages, a-t-elle expliqué dans un communiqué.

    L'institut monétaire avait déjà relevé le 19 septembre de 10.000 milliards de yens (100 milliards d'euros), le montant de l'enveloppe qu'elle consacre à ces achats d'actifs et à ces injections dans le circuit interbancaire.

    La BoJ n'avait en revanche pas assoupli davantage sa politique monétaire lors de sa dernière réunion, achevée le 5 octobre.

    Comme lors de cette dernière rencontre, le ministre du Budget, Seiji Maehara, a pris part aux débats du comité de politique monétaire en tant qu'observateur, alors que cette présence gouvernementale est habituellement confiée à des responsables de rang inférieur.


    (©AFP / 30 octobre 2012 07h06) 


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  • L'Allemagne s'oppose à une restructuration de la dette grecque

     

    Berlin (awp/afp) - Le gouvernement allemand s'est dit opposé lundi à une nouvelle restructuration de la dette grecque, soulignant qu'elle serait contraire au droit allemand en matière budgétaire.

     

    Une restructuration de la dette grecque "est hors de question de notre point de vue", a déclaré lundi le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert, lors d'une conférence de presse régulière à Berlin.

     

    Dans son édition de lundi, le magazine allemand Der Spiegel avait affirmé que la troïka (UE-FMI-BCE) pourrait suggérer que les créanciers de la Grèce, y compris les autres pays européens, acceptent d'abandonner une partie de leur créance, ce qui reviendrait à faire financer le sauvetage de la Grèce par les contribuables de ces pays.

     

    Dimanche, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble avait déjà vertement rejeté l'idée d'un abandon de créances en faveur de la Grèce, lors d'un entretien sur la radio allemande Deutschlandfunk.

     

    "C'est une discussion qui a peu à voir avec la réalité des pays de la zone euro", a-t-il dit, soulignant que, d'un point de vu légal, ce n'était pas possible.

     

    "Le droit allemand dit qu'un prêt ne peut être accordé que si le risque de défaut passe pour improbable. Lorsqu'un emprunteur ne rembourse pas sa dette, nous ne pouvons pas lui garantir indéfiniment de nouveaux prêts. Nous nous lierions les deux mains avec une telle mesure, cela n'est pas dans l'intérêt de la Grèce", a expliqué lundi M. Seibert.

     

    Si Athènes venait à ne pas rembourser ses dettes, "alors il ne serait pas possible de lui accorder une nouvelle tranche d'aide financière".

     

    Le gouvernement allemand n'a en revanche pas manifesté d'opposition à l'idée de voir la Grèce racheter sa dette à moindre prix aux détenteurs d'obligation, sans vouloir donner davantage de précisions tant qu'aucun plan concret n'est sur la table.

     

    Athènes doit persuader la troïka qu'elle a progressé suffisamment dans la mise en place des réformes pour que celle-ci débloque la tranche de 31,5 milliards de dollars de prêts dont le pays a besoin pour éviter la faillite.

     

    La Grèce était déjà parvenue à éviter une faillite incontrôlée au printemps dernier en recueillant l'assentiment d'une majorité de ses créanciers privés pour la restructuration de son énorme dette souveraine.

     

    tt



    (AWP / 29.10.2012 14h30) 


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  • apon: faute de financement rapide, l'Etat s'arrêtera (Premier ministre)

     

    Tokyo (awp/afp) - Le Premier ministre japonais, Yoshihiko Noda, a prévenu lundi que l'Etat pourrait cesser de fonctionner rapidement faute de financement, à cause d'un blocage politique qui empêche l'adoption d'une loi autorisant le gouvernement à émettre des obligations.

     

    "Si la situation continue, les services administratifs vont se retrouver à l'arrêt, ce qui pèsera sur la vie quotidienne des gens et entravera la reprise économique", a déclaré M. Noda devant la chambre des députés.

     

    Une loi purement technique permettant au gouvernement de centre-gauche d'émettre des obligations est actuellement bloquée au Sénat, à cause de l'opposition du principal mouvement de droite, le Parti Libéral-Démocrate (PLD), qui exige de M. Noda la dissolution de la chambre des députés et l'organisation d'élections législatives.

     

    L'émission de nouvelles obligations d'Etat doit couvrir environ 40% du budget d'avril 2012 à mars 2013. Conséquence du blocage, des dépenses gouvernementales, notamment au profit des collectivités locales, ont déjà dû être différées.

     

    "Allons-nous retourner à nos futiles querelles politiciennes (...) ou allons-nous nous concentrer sur le fond des débats ? Le test ultime réside dans l'adoption de la loi spéciale sur l'émission d'obligations", a souligné M. Noda devant les députés à l'ouverture d'une session extraordinaire d'un mois du Parlement.

     

    Il a appelé à "des discussions franches entre la majorité et l'opposition" et à "cesser d'utiliser la loi d'émission des obligations comme carte politique".

     

    Le Parti Démocrate du Japon (PDJ, centre-gauche) de M. Noda est majoritaire à la chambre des députés mais minoritaire au Sénat, dont l'accord est nécessaire pour l'adoption de cette loi budgétaire.

     

    Début août, M. Noda avait promis au PLD de dissoudre la chambre des députés "dans un proche avenir", en échange de son soutien au passage d'une loi d'augmentation de la taxe sur la consommation.

     

    La signification concrète de ce "proche avenir" est au coeur de la paralysie actuelle du système politique. Les élections législatives doivent être organisées au plus tard à l'été 2013 mais la droite voudrait un scrutin anticipé au plus tôt afin de bénéficier dans les urnes de l'impopularité actuelle de l'exécutif.

     

    rp



    (AWP / 29.10.2012 07h30) 
     

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  • Un réseau de distributeurs vendant de l’or et de l’argent en lingots sera crée dans les rues de New York. Il s’agit des ligots et des pièces avec un poids maximal d’un once troy (31,1035 g) . Ces distributeurs seront installés à Manhattan. Le projet est principalement réalisé par des banques.

    La première machine de ce type a été installée sur la 57 e rue, sur laquelle se trouve le plus de boutiques haut de gamme, à l’entrée de la maison de vente aux enchères des antiquités Stack’s .

    Les acheteurs pourront payer pour leurs lingots avec des cartes VISA, MasterCard et American Express. Une caméra de surveillance assurera la sécurité de ceux qui vont acheter les lingots.

     

    Source: Voix de la Russie

     

    Autre actualité sur l'or diirectement en lien avec la vente d'or dans des distribiteurs à NY:  

     

    La décision dont vous n'avez sûrement pas entendu parler et qui annonce pourtant le retour en force de l'or comme monnaie

     

    "Changement de statut : l’or passe du statut d’investissement au statut de monnaie", titrait récemment Business Week.

    "Depuis quelques mois, l’or est de plus en plus considéré comme de la monnaie, et de moins en moins comme une matière première", nous dit l’analyste Ronald-Peter Stoferle d’ErsteGroup.

    "L’or sera considéré comme un actif AAA, avec un énorme avantage sur ses autres concurrents : sa note ne sera délivrée par aucune agence de notation. Sa note est intrinsèque", nous dit Simone Wapler dans l’Investisseur Or&Matières.

    L’or est-il vraiment en train de se remonétiser ?

    Soyons factuels :

    - Les banques centrales achètent de plus en plus d’or pour diversifier leurs réserves de change. Elles considèrent donc bien l’or comme une monnaie, au même titre que le dollar ou l’euro.

    - Et l’Utah (un Etat situé au cœur des Etats-Unis) vient même de reconnaître officiellement l’or et l’argent comme moyens de paiement. Treize autres Etats américains tentent actuellement d’imposer le cours légal pour les pièces en or et argent.

    Mais il y a bien plus frappant encore. L’or devient un actif "core tier one", à niveau égal avec le cash (comprenez dollar, euro etc.) L’or "core tier one" ?... Ne vous laissez pas impressionner par les mots.

    Les accords de Bâle III sont nés, rappelez-vous, de la quasi implosion du système financier mondial en 2007/2008 (la fameuse crise des subprimes). Son objectif (entre autres) : renforcer les fonds propres des banques, ceux-ci servant de "couverture" contre le risque de dépréciation des actifs bancaires.

    Nos banques doivent respecter un ratio de fonds propres de 8% (ratio Cooke) ; pour prêter 100, elles devront donc avoir 8 de fonds propres pour couvrir les éventuelles "ardoises" qu’elles pourraient avoir à subir.

    Bâle III (version 2010) détaille les "actifs core tier one" qui peuvent servir de fonds propres : le cash et les obligations AAA bien sûr. Et l’or (physique) ? Dans une certaine mesure… franchement dissuasive.

    Jusqu’ici, l’or détenu par la banque pouvait servir de fonds propre, mais avec une décote de 50% sur sa valeur. Le lingot de 42 000 euros ne sera donc comptabilisé en fonds propres qu’à hauteur de 24 000 euros. Vous comprenez pourquoi les banques n’avaient aucun intérêt à détenir de l’or, mais plutôt des obligations souveraines…

    Cette situation change aujourd’hui totalement ; le comité de Bâle III (version 2012) vient de décider que dorénavant l’or sera comptabilisé pour 100% de sa valeur. Il est donc considéré comme un actif à risque 0, au même titre que des obligations souveraines notées AAA, ou le cash en dollar ou
    euro.

    Les banques (et compagnies d’assurance) ont donc aujourd’hui autant intérêt à détenir de l’or en stock, que des obligations souveraines, du dollar ou des euros. Dit autrement, les banques vont enfin pouvoir diversifier leurs réserves en intégrant l’or, sans pour autant être "pénalisées", puisqu’il est dorénavant comptabilisé à 100% de sa valeur car jugé sans risque.

     

    Source: Atlantico


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