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    Il n'existe qu'un seul type de cholestérol : Voici pourquoi


    Gaia Health, Heidi Stevenson, 20 octobre 2012


          On entend beaucoup parler de diverses sortes de cholestérol. C'est une absurdité. La molécule de cholestérol étant unique, il n'existe qu'un seul type de cholestérol. Qu’est-ce qui a lancé cette ânerie de types de cholestérol ?


          Combien de types de cholestérol existe-t-il exactement ? Plus nous sommes endoctrinés par le mythe de la nocivité du cholestérol, plus ils semblent en découvrir de types. HDL (cholestérol riche en lipoprotéines), LDL (cholestérol à faible teneur en lipoprotéines), VLDL (pré-ß-lipoprotéine). Et, ces triglycérides casse-pieds, sont-ce des types de cholestérol ? Voici la vérité :

     

          Aucune d'entre elles n’est du cholestérol, et il n’existe qu'une seul type de cholestérol ! C'est vrai. Les HDL, LDL et VLDL ne sont pas du cholestérol. Et le cholestérol n'est pas une graisse.


          On fait circuler toutes ces idioties pour vous faire craindre un taux de cholestérol trop élevé : Et bien, sauf si c’est le « bon type » de cholestérol... ou peut-être s’assurer qu'ils sont bien équilibrés... ou quelle que soit la dernière lubie de la médecine... C'est le comble de l’absurdité pur jus. Il s’agit d’une foire à la confusion imaginée pour vous entortiller, non seulement vous, mais aussi votre médecin, afin que vous gobiez l'idée qu’il vous faut à tout prix prendre leurs poisons ... euh, remèdes ... si vous ne voulez pas crever demain.



    Le seul type de cholestérol


    Molécule de cholestérol, par Gaia Health.


     

          Le cholestérol contient ces éléments : 27 atomes de carbone, 45 atomes d'hydrogène, et un couple oxygène-hydrogène (radical HO). Soit, 27 carbones, 46 hydrogènes et 1 seul oxygène.


          La molécule de cholestérol inclut quatre structures hydrocarbonées en anneau, comme l’indique la partie teintée du schéma ci-dessus. Ces anneaux placent le taux de cholestérol dans la famille des hormones stéroïdes. En fait, toutes les hormones stéroïdes, y compris les œstrogènes et la testostérone, sont fabriquées par l’organisme à partir du cholestérol.


          Le groupe hydroxyle est indiqué par le HO en bas de la figure. Toute molécule dotée d’un groupe hydroxyle est définie comme un alcool. L'alcool est soluble dans l'eau.


          Le cholestérol a une queue d'atomes de carbone et d'hydrogène s'étendant au-delà des anneaux. La queue et les anneaux sont tous deux non ioniques, ce qui signifie qu'ils se dissolvent dans l'huile, mais ne peuvent pas se dissoudre dans l'eau.


          Voilà la molécule de cholestérol. Il n'existe pas d'autre sorte de molécule de cholestérol. Par conséquent, il n’existe qu’un seul type de cholestérol. Vous pouvez chercher et chercher, vous ne trouverez jamais un autre modèle de molécule de cholestérol.



    La Confusion


          Ainsi, d'où sort l'idée qu'il existe plus d'un type de cholestérol ?


          Souvenons-nous que le cholestérol comporte trois parties. Deux des trois sont indissolubles dans l'eau. Cela rend le cholestérol incapable de se dissoudre totalement dans le sang. Il a donc besoin d’un moyen de transport pour circuler à travers l’organisme. Ce transporteur est une lipoprotéine. Et c'est de là que sort l'idée de l’existence des diverses sortes de cholestérol.


          Il existe plusieurs sortes de lipoprotéines. Toutes véhiculent le cholestérol, mais elles ne sont pas du cholestérol. Dans ces conditions, d'où vient l’idée qu'il existerait différents types de cholestérol ?



    L’histoire miraculeuse du cholestérol


          Une série d'événements et d'études conduisirent au mythe de la nocivité du cholestérol. En 1889, les chercheurs Lehzen et Knauss firent état d'un enfant mort subitement à l'âge de 11 ans (1). L'enfant était né avec de l’hypercholestérolémie, une maladie qui induit une surproduction énorme de cholestérol. Il semble que ce fut la semence qui engendra l'idée de la nocivité du cholestérol.


          Plus tard, une série d'expériences furent effectuées sur des animaux de laboratoire (2,3). En nourrissant des lapins avec du cholestérol purifié, Nikolai N. Anitschkow démontra qu'ils développaient de l'athérosclérose. Bien sûr, les lapins n’ont pas ce genre de régime dans la nature, mais il semble qu’ils ne tinrent point compte de ce minuscule détail. Aussi, d’autres expériences furent effectuées avec des chèvres, poules, perroquets, cobayes, pigeons et singes rhésus. La même chose fut tentée sur des chiens, mais, étant naturellement carnivores, cela ne marcha point [*]. Bien entendu, ce fait anodin fut ignoré.
    [* Ndt : On comprend bien que les chiens ne développèrent pas de l'athérosclérose, mais on aurait quand même aimé savoir s’ils rendirent l’âme.]


          En 1955, Ancel Keys était déjà certain que les lipides alimentaires sont la clé du taux de cholestérol. Il fit une étude épidémiologique prétendant montrer que l'apport en graisses est en lien direct avec les crises cardiaques. Le hic, c’est qu’il tricha. Il rassembla des données provenant de 22 pays, dont un grand nombre contredisant fortement sa conclusion, qu’il établit sur les données de seulement 7 pays ! Il sélectionna ses données afin d’obtenir les résultats voulus. Toujours est-il, sa soi-disant étude est citée de nos jours. Pour avoir un aperçu cocasse de son œuvre, visez un peu cette vidéo.


          À partir de ce moment-là, la médecine moderne s’accrocha à la théorie de la toxicité du cholestérol. La question est : Pourquoi ? Pourquoi était-il si important d'admettre un savoir creux, manifestement bancal ? Comme toute autre activité lucrative, la médecine moderne veut vendre ses produits. Ça se traduit par attirer le chaland chez le toubib et lui vendre des remèdes. Traiter le cholestérol comme une vacherie produisit un afflux constant de gens transformés en patients dans les cabinets médicaux, recevant des spécialités, surtout des statines, mais aussi beaucoup d'autres, car démarra alors l'idée de prévention par les remèdes.


          Comme ça, pondant étude bancale après étude bidon prétendant montrer comment le cholestérol fourgue des maladies cardiaques, les moulins de la pseudo-science se mirent à ronfler. Au cours de ce turbin, ils commencèrent à découvrir plusieurs « types » de cholestérol. Puisque c'est manifestement dingue, à quoi font-ils allusion exactement ?



    Les lipoprotéines


    Zone saine sans cholestérol (cette publicité de Big Pharma ne précise pas l'état des zonards).


     

          Vous rappelez-vous que le cholestérol est partiellement insoluble dans l'eau ? En conséquence, il doit être porté par quelque chose pour circuler dans le sang. Cette chose-là est les lipoprotéines, ainsi nommées parce qu'il s’agit d’une combinaison de lipides et protéines. Il se trouve qu’il existe plusieurs types de lipoprotéines. Ainsi, quand vous entendez parler de divers types de cholestérol, ce à quoi ils font allusion en réalité, c’est aux lipoprotéines qui amènent le cholestérol et les graisses (lipides) aux cellules. Cette association des lipoprotéines avec les graisses et le cholestérol a conduit à l'idée que le cholestérol est une graisse, sauf que c'est faux aussi.


          Il existe plusieurs types de lipoprotéines, plus en fait que l’on ne nous l’explique en général. Avez-vous jamais entendu parler des chylomicrons ? Il s’agit du plus grand type de lipoprotéines – mais nous n'en entendons jamais parler parce que personne ne sait comment les mesurer par test sanguin. Voilà qui devrait vous dire des choses sur le caractère intégralement mythique de l’affaire du cholestérol. Les seules lipoprotéines dont on parle sont selon toute apparence celles que l’on peut mesurer. S’ils ne savent pas les mesurer, alors il n'existe aucun moyen de déterminer si vous avez besoin d'une médecine pour les faire augmenter ou diminuer.


          Nous n'entendons pas souvent parler des VLDL (lipoprotéines de très basse densité). C'est parce que personne n'est vraiment arrivé à trouver une méthode aisée pour les mesurer. Quand on nous donne une mesure, c'est presque toujours un calcul au pif, basé sur un ratio de triglycérides présumé.


          Les VLDL amènent les lipides sous forme de triglycérides aux cellules de l'organisme. Elles portent aussi le cholestérol, mais ne le libèrent pas. Après que les VLDL ont libéré le gros des graisses, on les appelle IDL (lipoprotéines de densité intermédiaire). Les IDL cèdent encore des graisses aux cellules et deviennent des LDL (lipoprotéines de basse densité).


          Les LDL sont ce qu’ils entendent par mauvais cholestérol. Des indices montrent qu’après que les LDL ont livré leur cholestérol, elles deviennent assez petites pour se frayer un chemin dans les parois artérielles et s'oxyder, provoquant ainsi une inflammation très préjudiciable (6). Que ce soit vrai ou non, il est évident que le cholestérol n'est pas le problème. En tout cas, les LDL apportent les molécules de cholestérol aux cellules, là où il y en a besoin.


          Les HDL (lipoprotéines de haute densité) sont souvent appelées « bon » cholestérol. Elles ont plusieurs fonctions, dont le transport du cholestérol. Mais, au lieu de l’amener aux cellules, les HDL envoient le cholestérol au foie et le ramènent, le foie déterminant s'il faut le recycler ou s’en débarrasser. C’est le foie qui est responsable de la quantité de cholestérol dans l’organisme, pas les lipoprotéines.


          Entre autres fonctions, les HDL, portent des enzymes antioxydantes. Cela pourrait expliquer pourquoi elles sont bien vues : elles peuvent aider à neutraliser les dommages potentiels fait par l’oxydation des LDL appauvries en lipides.



    Cholestérol ami, et non pas ennemi


          Le cholestérol est diabolisé. Or, plus il est diabolisé, plus nous voyons de maladies cardiaques. De toute évidence, un truc cloche dans la théorie. Malheureusement, les intrigues enracinées ne se laissent pas déloger sans se battre. Il y a tout simplement trop d'argent à tirer de cette hypothèse bidon. C’est pourquoi sont découverts de plus en plus de détails, qui entraînent de plus en plus de différentiations dans les soi-disant types de cholestérol – en dépit du degré d’absurdité manifeste du concept. Il n’existe qu’un, et seulement un, type de cholestérol.


          Ce type unique de cholestérol est essentiel à la survie. Il est essentiel à la fabrication de la vitamine D3, dont ont besoin le cerveau et la fonction nerveuse. Sans lui, vous ne pourriez pas former de souvenirs ; il n'est donc pas étonnant que les statines, qui interfèrent dans la formation du cholestérol, aient la capacité de nuire à la mémoire. Le cholestérol est nécessaire à la formation des corticoïdes, de la testostérone et des œstrogènes. Nous avons besoin du cholestérol et y toucher se traduit par des effets dévastateurs sur la santé. Il ne faut donc pas s'étonner si les statines font tant de mal.


          Sincèrement, si vous tenez à votre santé, ne tenez pas compte des alertes concernant les taux élevés de cholestérol. À moins que vous ne souffriez d'hypercholestérolémie, une malformation congénitale, les chances d'avoir un excès de cholestérol sont extrêmement minces. Si vous avez un problème avec les lipoprotéines, réduire le taux de cholestérol n’aidera pas, et la prise de statines, qui réduisent le cholestérol, affirment-ils, pourrait avoir des répercussions terribles pour votre santé.


          Rappelez-vous juste que le cholestérol ne se mesure pas avec des tests sanguins. Les lipoprotéines le sont, et elles ne sont pas du cholestérol.



    Sources


    1. Histoire de l'interprétation de la controverse du cholestérol : Partie II : Premiers évidences liant l'hypercholestérolémie à la maladie coronarienne chez l'homme(PDF)
    2. Série d’examen thématique : Pathogenèse de l'athérosclérose. Histoire de l'interprétation de la controverse du cholestérol : Partie I
    3. Supercheries au sujet du cœur : Découvrir la plus grande escroquerie de l'histoire de la santé, page 60
    4. Les lipoprotéines du plasma – composition, structure et biochimie
    5. Lipoprotéines : Digestion et transport des lipides
    6. L'oxydation des LDL dans l'athérogénèse

    Original : gaia-health.com/gaia-blog/2012-10-20/there-is-only-one-type-of-cholesterol-heres-why/
    Traduction copyleft de Pétrus Lombard



          Heidi Stevenson recommande de lire The Great Cholesterol Con (La grande arnaque du cholestérol). Ce livre n’est pas traduit, mais on trouve en français, par exemple, Cholestérol, mensonges et propagande.

      
     

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  • La RPC se prépare à effectuer une révolution sur le marché mondial de l’or. Elle a obtenu l’accès à l’une des plus grandes mines du monde, Las Krestinas au Venezuela. Le groupe China International Trust and Investment Corp a signé un accord approprié. Précédemment, Pékin a annoncé son intention de devenir le deuxième pays au monde pour le volume de ses réserves d'or.

    Aucun détail de la transaction n’a été divulgué. Lors d'un point de presse, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei n’a même pas donné le nom de la banque qui a investi dans le projet. Hong Lei a également jugé infondées et rejeté les allégations selon lesquelles Pékin échangerait ses investissements financiers au Venezuela contre des avantages politiques. Précédemment, ces mines étaient sous le contrôle du groupe canadien Crystallex International Corp. En 2008, le gouvernement vénézuélien a révoqué sa licence. Aujourd'hui, les Canadiens tentent d’obtenir une compensation de 3,8 milliards de dollars par le moyen de l'arbitrage international. 

    En termes d'investissements au Venezuela, la Chine se montre très généreuse. Il y a deux ans, l’Empire du Milieu a déboursé 20 milliards de dollars dans des projets d’infrastructure. Ainsi, en mars 2011, 4 milliards de dollars ont été investis dans le développement de nouveaux gisements de pétrole. 

    La Chine est prête à financer n’importe quel « projet en or », désirant devenir le deuxième pays au monde en termes de réserves d’or. Son désir est tout à fait compréhensible, explique l’expert de l'Institut de l'Extrême-Orient Iakov Berger. 

    «La crise financière a aggravé la situation des monnaies de réserve mondiales, et en particulier celle du dollar. Les actifs en dollars sont évidemment menacés, et cela est également valable pour les avoirs chinois en monnaie américaine. C’est pourquoi la Chine est à la recherche des solutions pour renforcer ses réserves, et la conversion de la monnaie papier en or semple être une solution». 

    Actuellement la Chine est le sixième pays au monde pour le volume des réserves d’or. Pour se retrouver derrière les Etats-Unis, il lui faudra acheter 6.000 tonnes d'or. Même en quelques années, cela ne sera pas si facile, car il s’agit du double de la production annuelle d'or dans le monde. 

    L’Afghanistan aidera la Chine à remplir ses réserves. Le pays a récemment admis les entreprises chinoises dans ses mines. Par ailleurs, la Chine va acheter 2 tonnes d’or à la Corée du Nord. 

    De toute évidence, cette ruée vers l’or de la Chine portera un nouveau coup au dollar, et le marché de l'or fera face à une nouvelle redistribution, estime le chef du Centre d'études politiques Andreï Vinogradov. 

    «La Chine est intéressée par le contrôle du marché de l’or. Cela va affecter la fiabilité du dollar, et la perception du dollar comme principale monnaie de réserve. Le fait même qu'ils achètent des ressources aurifères dans différentes usines est le reflet d’une tendance générale - le dollar n'est plus associé à une monnaie mondiale forte». 
    La Chine regarde avec méfiance le déficit géant de l’économie américaine et la crise de la dette dans l'Union européenne. Il y a une méfiance croissante par rapport au dollar et à l'euro, et par conséquent - une réorientation vers l'or comme unité de réserve. L'or est perçu comme l'alternative la plus viable aux monnaies occidentales. Les Etats-Unis restent pour l’instant la première économie du monde, et le premier pays en termes de réserves d'or. Mais la Chine pourrait bien inverser cette situation en devenant le plus grand détenteur du métal jaune de la planète. 

    french.ruvr.ru 

     
     

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  • USA: les chambres de compensation soumises à de nouvelles règles de prudence

     

    (reprise de la veille)

     

    New York (awp/afp) - Les autorités boursières américaines (SEC) ont annoncé lundi avoir adopté des règles encadrant plus strictement la gestion des risques et les activités des chambres de compensation.

     

    Cette mesure s'inscrit dans le cadre de la loi Dodd-Frank de réforme financière promulguée en 2010 pour tenter d'assainir les pratiques de Wall Street, qui "accorde à la SEC une plus grande autorité pour établir des normes pour les chambres de compensation", a précisé l'institution dans un communiqué.

     

    Parmi les mesures retenues figurent la mise en place de nouveaux critères concernant "la mesure et la gestion de l'exposition aux crédit", "les dépôts de garantie" ou "les ressources financières" de ces organismes, a ajouté l'autorité boursière.

     

    La nouvelle réglementation, qui sera mise en oeuvre 60 jours après sa publication au registre officiel, "établit également certaines exigences en matière d'archivage et de transparence financière", a indiqué la SEC.

     

    Ces règles "sont destinées à s'assurer que les chambres de compensation soient à même de faire face à leurs obligations sur le marché des dérivés, qui s'élève à plusieurs milliards de milliards de dollars, ainsi que sur les marchés d'actions plus traditionnels", a commenté la présidente de l'institution, Mary Schapiro, cité dans le communiqué.

     

    Les chambres de compensation "jouent un rôle essentiel sur les marchés d'actions en s'assurant que les transactions se réalisent en temps voulu et selon les termes définis par les parties", a souligné la SEC.

     

    Elles jouent aussi, en dernier ressort, le rôle de fonds de garantie, permettant ainsi d'écarter le risque systémique de faillites en cascade du fait de l'interdépendance des acteurs.

     

    Le gendarme boursier américain exige notamment dans la nouvelle réglementation que ces organismes mesurent leur exposition aux crédits "au moins une fois par jour".

     

    Ils devront également "maintenir des ressources financières suffisantes pour être capable de faire face à au moins une insolvabilité dans la catégorie d'opérateurs à laquelle ils sont les plus exposés, dans des conditions extrêmes, mais plausibles, de marché".

     

    tt



    (AWP / 23.10.2012 06h23) 


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