• La BCE reste prête à intervenir si nécessaire


    PARIS - La Banque centrale européenne reste prête à intervenir si nécessaire pour préserver l'euro, dont la stabilité sera d'autant mieux assurée que l'Europe avancera sur le chemin de l'intégration, a indiqué vendredi son président Mario Draghi, interrogé sur Europe1.

    La zone euro, actuellement en recession, devrait renouer avec la croissance au cours du second semestre de l'an prochain, a également assuré M. Draghi.

    La reprise démarrera sans doute au second semestre 2013, a-t-il affirmé, selon une traduction simultanée. La BCE doit annoncer jeudi ses nouvelles prévisions de croissance pour la zone euro, lors de la réunion mensuelle de son conseil des gouverneurs.

    Revenant sur la décision de la BCE de s'engager résolument dans la défense de l'euro, M. Draghi a réitéré vendredi cet engagement. Nous ferons tout ce qui est nécessaire, et nous sommes prêts à intervenir à nouveau si cela est nécessaire, a affirmé M. Draghi, avant d'ajouter, en français, même avec des moyens sans limite. Toutefois, cela ne veut pas dire sans conditions, a-t-il ajouté.

    L'institution de Francfort a annoncé l'été dernier qu'elle était prête à racheter de la dette des Etats de la zone euro en difficulté en quantité illimitée si nécessaire, à condition que les pays en fassent la demande et se soumettent à un certain nombre de conditions.

    La BCE a décidé d'agir, mais les gouvernements européens doivent aussi faire leur part, a toutefois averti M. Draghi. Nous réussirons à condition que les gouvernements agissent, a-t-il insisté.

    Il est essentiel d'accélérer l'intégration européenne et ce renforcement doit se faire tout d'abord au niveau des 17 pays de la zone euro. Nous devons apprendre à partager la souveraineté, a souligné le président de la BCE.

    Le président de la Banque centrale européenne a confirmé que la phase actuelle de réduction des déficits publics était inévitable mais qu'il fallait aussi, afin d'en mitiger les effets, créer de la croissance, de l'emploi en ayant recours à des réformes structurelles.

    Le mot-clé c'est la compétitivité, il faut éliminer les rigidités, notamment sur le marché de l'emploi, a-t-il expliqué. Il faut mobiliser ces ressources humaines extraordinaires qui sont les nôtres, et principalement les jeunes, a-t-il encore souligné.

    Interrogé sur la décision de Moody's de retirer à la France son triple A, note maximale attribuée par les agences de notation financière, M. Draghi a constaté que très peu de choses s'étaient produites à la suite de cette décision mais qu'il s'agissait d'un signal à prendre au sérieux.


    (©AFP / 30 novembre 2012 11h26) 


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  • ce que j en pense ?

     

    on est  a un mois des bilans , ils vont pas laisser les cours chuter ama

     

    le support oblique est là now

     

     


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  • Des risques considérables sur le bilan de la BNS


    Zurich - L'accumulation des réserves étrangères liées à la stratégie de défense du franc suisse fait peser des risques considérables sur le bilan de la Banque Nationale Suisse (BNS), a indiqué mercredi son président, Thomas Jordan.

    Il se peut qu'à l'avenir, les fluctuations de valeur soient plus marquées que par le passé, a-t-il indiqué lors d'un discours prononcé devant la société d'économie publique du canton de Berne.

    En outre, a-t-il ajouté, le rapport entre les fonds propres et les devises monétaires de la BNS s'est détérioré.

    Cependant, imposer des restrictions à la Banque nationale au niveau de son bilan entamerait sa marge de manoeuvre dans le domaine de la politique monétaire, a-t-il mis en garde.

    Afin de lutter contre la surévaluation du franc suisse, la banque centrale avait fixé le 6 septembre 2011 un taux de change plancher à 1,20 franc suisse pour un euro. La monnaie unique est la devise de référence de ses principaux partenaires commerciaux.

    Depuis la fixation de ce taux plancher, la BNS a procédé à d'importants achats d'euros, réaffirmant à plusieurs reprises sa détermination à défendre ce cours avec toute la détermination requise.


    (©AFP / 28 novembre 2012 18h41) 

     

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  • Paris est-il en train de devenir la nouvelle Athènes ?

    Le 02/11/2012 à 08h08

     

    © Reuters

    (Boursier.com) -- Le journal allemand 'Bild' s'interroge crûment dans sa dernière édition... "La France est-elle en train de devenir la nouvelle Grèce ?" demande-t-il. Une question qui peut paraître déplacée, au moment où les taux d'intérêts sur la dette française n'ont jamais été aussi bas, témoignant d'une confiance des marchés financiers dans le processus de désendettement de l'hexagone... De l'autre côté du Rhin, on doute toutefois que cette lune de miel se prolonge, en raison de la politique économique menée par le gouvernement socialiste...

    Les divergences de vues "assumées" entre François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel, à la tête d'une coalition de droite, sont déjà bien connues... Mais même au sein de la gauche allemande, l'ancien chancelier allemand social-démocrate Gerhardt Schröder a critiqué vivement le gouvernement français. Intervenant lors d'une récente conférence sur l'Europe, il a comparé la France d'aujourd'hui à l'Allemagne de 2003, alors considérée comme "l'homme malade de l'Europe". M. Schröder était à l'époque parvenu à redresser son pays grâce à une série de réformes d'inspiration libérale, "l'Agenda 2010". Mais l'ancien dirigeant allemand a estimé que la France ne prenait pas ce chemin, et que "les promesses de campagne du président français finiront par se fracasser sur le mur des réalités économiques".

    "Mauvais signal"
    Gerhard Schröder a notamment critiqué le retour de l'âge de la retraite à 60 ans pour certaines catégories de salariés, un "mauvais signal" et de surcroît "pas finançable". Il s'inquiète aussi de la pression fiscale accrue, qui aura pour effet, selon lui, de provoquer une fuite des capitaux et de conduire à un effondrement du financement des emplois en France. "Deux ou trois mauvais signaux et nos amis français seront rattrapés par les réalités", a averti l'ex-chancelier.

    Le magazine 'Bild' va encore plus loin en affirmant que "la France se finance encore dans de bonnes conditions sur les marchés, mais les chiffres de son économie rappellent les États du Sud en crise". Le journal en profite pour lancer un appel à François Hollande pour "mener enfin des réformes courageuses", afin d'éviter que la "Grande Nation ne devienne aussi pauvre que les Grecs fauchés"...

    V.A. - ©2012 www.boursier.com


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