• Une étude3 4de l'institut allemand de recherche économique IFO mentionne que les déséquilibres au sein de la zone euro se manifestent dans les passifs et actifs des banques centrales au sein du système TARGET2. Selon cette étude, les recouvrements du compte TARGET de la banque centrale allemande sont par exemple passés de 5 milliards d’euros en 2006 à 323 milliards en mars 2011. Ce montant correspond aux déficits cumulés entre 2008 et 2010 des comptes courants des pays au centre de la crise de la dette – 365 milliards d’euro5. Les auteurs de l'étude soutiennent que le système TARGET2 a donc permis des transferts massifs de ressources depuis les pays excédentaires vers les pays déficitaires. Les auteurs mettent en garde la BCE sur les dangers que fait courir l'accumulation de ces déséquilibres.


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    Contrairement à ce qui s’était passé avec la décote des emprunts grecs, celle des obligations chypriotes était tout bonnement impossible car elles étaient liées en grande partie à de la dette grecque qui servait de garanties pour la BCE.

    Avec la banqueroute des banques chypriotes, c’est la BCE elle-même qui aurait paumé quelque 12 milliards d’euros, et aurait déclenché un système automatique de transfert immédiat équivalent (Target 2) de la part des pays membres, en vrai argent sonnant et trébuchant. Trois milliards à débourser rien que pour l’Allemagne de Frau Merkel.

    On comprend mieux l’acharnement de la Troïka, et plus précisément de Mario Draghi, à « sauver » coûte que coûte ce qui pouvait rester de l’édifice bancaire chypriote. Quitte à pulvériser le tabou de l’inviolabilité supérieure des créanciers et des actionnaires. Quitte à violer les règles mêmes de l’UE en matière de liberté de circulation des capitaux.

    On comprend aussi que nos malfrats de Bruxelles ne peuvent plus laisser tomber l’euro sous peine de voir les protégés de créanciers perdre sèchement toutes les dettes issues d’un Target 2. Deutsche Wirtschaftsnachrichten :

    « Vu sous cet angle, le hold-up organisé des banques chypriotes est ce qu’il y a de moins grave. Draghi et les sauveteurs de l’euro ne se battent pas pour sauver Chypre, ils se battent pour leur propre survie. »

    La BCE sous la protection... du secret défense  !

    Mediapart vient de lever un autre faisan symptomatique de l’affolement qui saisit nos oligarques de Bruxelles et de Francfort.

    La Cour de justice européenne vient de voler au secours de la BCE en lui accordant le bénéfice... du secret défense ! Ce qui exempte la forteresse de M. Draghi, déjà hors de tout contrôle démocratique, de rendre compte de ce qui y est commis si bon lui semble.

    Chose qui tombe parfaitement bien quand on sait que cette décision fait suite à une demande de documents par l’agence Bloomberg pour savoir comment Goldman Sachs – où officiait alors un certain Mario Draghi – avait pu plumer la Grèce en faisant exploser son taux d’endettement. Martine Orange (Mediapart) :

    « Lorsque la BCE s’était vu demander communication de ces documents, elle avait refusé au motif qu’ils étaient dépassés. L’embarras des instances européennes était d’autant plus manifeste que le sujet mettait en cause son contrôle, la responsabilité de Goldman Sachs et faisait peser le soupçon sur Mario Draghi. »

    On le voit, les crabes défendent becs et pinces leur panier et sont prêts à tout, absolument tout, pour ne pas finir dans le court-bouillon d’une justice populaire qu’ils n’auraient pas volée. Il n’y a guère que dans la froidure nordique islandaise que des malandrins, difficilement présumables innocents de par la perversion intrinsèque du système qu’ils servaient, sont pour l’heure inquiétés.

    Mais voici que se profilent pour 2014 des élections qui donneront amplement l’occasion de mettre ce linge sale européen sur la table. Et, qui sait, d’en profiter pour botter quelques culs.

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    MARTEAU ON SE CASSE OU ON MET STOP SUIVEUR OU ON RESTE DEVANT 

    BAISSE ANNONCEE CE MARTEAU  


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  • C'est certainement l'une des plus intéressantes histoires qu'on a pu lire au sujet du métal jaune depuis longtemps. Le républicain texan Giovanni Capriglione serait en train de travailler sur une proposition de loi qui viserait à rapatrier l'or du Texas, qui est actuellement dans les locaux de la Réserve Fédérale à New York, afin qu'il soit stocké quelque part au Texas.

    La raison pour laquelle cette proposition de loi est surprenante est que l'or est habituellement échangé internationalement sans que les acheteurs ou les vendeurs ne possèdent physiquement le métal précieux. Seuls quelques pays, comme par exemple la Chine, la Russie ou encore l'Iran détiennent tout leur or à l'intérieur de leurs frontières. Les autres pays achètent l'or mais ne détiennent qu'un certificat qui stipule qu'ils en possèdent à Londres ou à New York. En d'autres termes, ils ne possèdent pas de lingots d'or dans les coffres forts de leur banque centrale nationale, ou alors en faible quantité.

    L'objectif du républicain est de rapatrier jusqu'à 1 milliard de dollars de lingots d'or qui appartiennent à l'University of Texas Investment Management Co. Soulignant que l'or est une valeur refuge, il considère, comme il l'a expliqué dans un récent article publié dans The Texas Tribune, que l'or doit donc être aussi proche physiquement que possible de l'entité détentrice. Il déclare que le Texas, dont certains parlementaires sont partisans de la sécession, sera en meilleure position vis à vis des investisseurs, notamment dans le cadre de la crise financière, s'il sait exactement où se trouve son or, que de dépendre de la bonne volonté de la FED.

    Ron Paul, ardent critique de la banque centrale américaine, va évidemment aimer de tels propos!

    Loin d'être une fantaisie de la part de Giovanni Capriglione, la proposition de loi pourrait être votée car elle reçoit un accueil favorable à la fois des républicains et des démocrates texans et est soutenue aussi par l'ancien candidat aux primaires républicaines, le gouverneur Rick Perry.

    Cette volonté de rapatrier l'or du Texas au sein de l'Etat répond, selon de nombreux observateurs extérieurs, à une volonté politicienne d'Austin de s'affirmer face à Washington. Pour justifier sa proposition de loi, Giovanni Capriglione a ainsi déclaré qu'il est extrêmement difficile de transporter de l'or en cas d'urgence de New York vers le Texas pour des raisons de sécurité et de logistique. Pourtant, l'or est transporté presque chaque jour à travers le monde, parfois en grande quantité, sans problème particulier. La proposition de loi, qui devrait être étudiée dans les semaines à venir à Austin, s'inscrit d'une certaine manière dans la droite ligne de la pétition pour la sécession du Texas qui a circulé en fin d'année dernière et qui avait recueilli plus de 80 000 signatures.


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