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  • Goldman Sachs Asks How Yellen Can Raise Rates Amid Currency Wars

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    5:58 PM CET February 11, 2015

    The Davos World Economic Forum 2015

    Gary D. Cohn, president and chief operating officer of Goldman Sachs Group Inc.

    Photographer: Jason Alden/Bloomberg

    (Bloomberg) -- Janet Yellen may have to fight in the global currency war, whether she wants to or not.

    The dollar is on a tear, rising to the highest in more than a decade, in part because of the Federal Reserve’s plans to raise interest rates this year. Money is flowing to the U.S., where the economy looks pretty good as Europe battles deflation and oil-dependent developing nations sputter as commodities slump.

    Gary Cohn, president and chief operating officer of Goldman Sachs Group Inc., sees a big problem in all of this. The dollar’s ascent is already eating into American corporate profits, with PepsiCo Inc. predicting the trend will reduce earnings growth by 7 percent this year. Raising rates could send the dollar even higher.

    “We in the United States are having to learn to live with a stronger and stronger dollar, not necessarily because we have got a stronger and stronger economy,” Cohn said in a Bloomberg Television interview Tuesday. While the Fed wants to get interest rates back to a more normal level, “they’re constrained by circumstances and they will be concerned about the strengthening of the dollar.”

    As Yellen, who’s chaired the Fed board for a year now, outlines an exit from more than six years of near-zero rates, the U.S. is increasingly impacted by central banks across the globe that are beefing up their monetary stimulus programs. The European Central Bank is undertaking a new bond buying program and the Bank of Canada and Reserve Bank of Australia have been cutting rates, to name a few.

    Devaluing Currencies

    Much of the world is effectively in a race to the bottom, trying to juice exports by lowering the value of their currencies to make their goods cheaper for international consumers.

    “It’s concerning to me because it’s a never-ending cycle,” Cohn said. “If you’re out there devaluing your currency and you’re forcing me to devalue my currency, how do you stop this game?”

    Of course, there are some benefits to the U.S. from the global turmoil. Demand for American assets is suppressing borrowing costs, which is helpful for growth.

    And while multinational corporate giants like Procter & Gamble Co. and Microsoft Corp. are blaming the dollar rally for crimping their profits, many of the companies in a U.S. economy dominated by the services industry aren’t vulnerable to foreign-exchange swings. The strong dollar brings cheaper oil and less costly imports, too.

    The Fed still faces a dilemma of how to extricate itself from ultra-easy monetary policy without endangering an economy that’s been slow to truly recover from the 2008 financial crisis. Sometimes being the strongest economy in a weak world isn’t such a great position to be in.

    To contact the reporter on this story: Lisa Abramowicz in New York atlabramowicz@bloomberg.net

    To contact the editors responsible for this story: David Papadopoulos atpapadopoulos@bloomberg.net Caroline Salas Gage


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  • L'endettement mondial explose et menace la croissance, selon une étude

    Paris (awp/afp) - L'endettement augmente très rapidement dans le monde depuis la crise financière de 2008, notamment en Chine où il a quadruplé, faisant planer une nouvelle menace sur la croissance planétaire, selon une étude publiée jeudi.


    "Plutôt que de réduire leur dette, toutes les principales économies empruntent aujourd'hui davantage par rapport à leur PIB qu'en 2007", d'après les économistes du McKinsey Global Institute (MGI), qui estiment que "cela amène de nouveaux risques pour la stabilité financière et pourrait saper la croissance mondiale".


    En volume, l'endettement de tous les acteurs économiques (Etats, entreprises, ménages...) a progressé de 57'000 mrd USD entre 2007 et 2014 pour frôler les 200'000 mrd USD.


    Les dettes pesaient l'an dernier 286% du PIB mondial, contre 269% en 2007.


    "Depuis la crise, la plupart des pays ont augmenté leur endettement, plutôt que l'inverse", constatent les auteurs. Le ratio de dette totale par rapport au PIB a ainsi progressé de plus de 50 points de pourcentage dans 14 pays sur les 22 économies avancées et 25 en développement examinées par le MGI.


    Au premier rang des pays qui ont vu leur dette totale exploser se trouve l'Irlande, avec 172 points de pourcentage de hausse par rapport au PIB entre 2007 et 2014, suivie par Singapour (129%), la Grèce (103%) et le Portugal (100%).


    FRANCE + 66%, ALLEMAGNE +8%


    L'endettement total de la France a bondi de 66%, tandis que celui de l'Allemagne n'a progressé que de 8%, reflétant d'une part l'augmentation des dettes publiques en France, mais aussi la faiblesse de l'investissement, notamment privé, en Allemagne.


    La seule dette publique a elle progressé de 2'.000 mrd USD à travers le monde et "va continuer à croître dans de nombreux pays, au vu des fondamentaux économiques actuels", assurent les économistes de McKinsey, alors que de nombreuses banques centrales dans le monde diminuent le loyer de l'argent pour tenter de relancer la croissance.


    Selon leurs projections, celle du gouvernement au Japon, qui détient le record en la matière, va progresser pour passer de 234% à 258% du PIB entre 2014 et 2019. La France passera de 104% à 119% sur la même période, tandis que la dette publique allemande reculera de 80% à 68% du PIB.


    Pour les pays les plus endettés, "les efforts de réduction du déficit budgétaire pourraient être voués à l'échec en inhibant la croissance", craint le MGI.


    En Chine, la dette globale a explosé sous l'effet des prêts accordés hors du secteur bancaire réglementé (shadow banking) ainsi que de la spéculation immobilière, passant de 7.000 mrd USD à 28.000 mrd USD.


    "A 282% du PIB, l'endettement de la Chine est gérable, mais supérieur à celui des Etats-Unis ou de l'Allemagne", relève l'étude.


    La dette des entreprises chinoises est particulièrement inquiétante puisqu'elle atteint 125% du PIB de la deuxième économie mondiale, soit "un des niveaux de dette entrepreneuriale les plus élevés du monde".


    Une autre menace pour la stabilité financière du moteur de la croissance mondiale est l'endettement opaque de ses collectivités locales chinoises, dont l'endettement a presque triplé en sept ans pour atteindre 1.700 mrd USD.


    Enfin la dette des ménages au niveau mondial atteint également des sommets, même si elle a été réduite depuis 2007 dans certains pays particulièrement frappés par la crise qui a démarré en 2008, dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Irlande.


    Mais dans d'autres comme l'Australie, le Canada, la Suède ou encore les Pays-Bas, la dette des ménages campe aujourd'hui à des niveaux supérieurs à ceux atteints avant 2008 dans les pays frappés par la crise, souligne McKinsey.


    Comme "pour croître, les économies ont besoin de niveaux de dette de plus en plus élevés, et que le désendettement est rare et de plus en plus difficile, elles vont devoir apprendre à vivre de manière plus sûre avec une dette élevée".


    afp/al


    (AWP / 05.02.2015 13h17)


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