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    La courbe boursière qui fait peur, à tort ou à raison

    18 Février 2014
     

    PAR MATTHIEU HOFFSTETTER L'analyste Tom DeMark a relevé un inquiétant parallèle entre les cours de la bourse en 1928-1929 et ceux de 2012-2013. De là à imaginer un krach imminent, certains ont franchi le pas. Mais d'autres indices boursiers que le Dow Jones viennent relativiser ce risque.

    BOURSE

    Il faut bien reconnaître que la similitude est étonnante: même pics, mêmes chutes, même rythme de progression. Sur les douze mois qui viennent de s'écouler, l'indice Dow Jones a suivi une évolution singulièrement semblable à celle des douze mois qui ont précédé le krach boursier de 1929.

    La similarité des évolutions de l'indice boursier sur ces deux périodes a été repérée fin décembre 2013 par l'analyste Tom DeMark qui a immédiatement publié un tableau présentant les courbes comparées. «Le marché devrait connaître une nouvelle hausse. Puis, quand nous serons au sommet de ce pic, les choses deviendront plus fragiles. Si l'on analyse les pics, à chaque plus haut l'index était porté par un nombre plus restreint d'entreprises», commentait-il alors.

    Or, selon cette courbe, le krach devrait intervenir avant le 4 avril 2014. Si certains attendent que survienne, à retardement, cet hypothétique krach, d'autres préfèrent en sourire: «Je travaille au sein de cette entreprise depuis 43 ans mais je ne me souviens pas avoir été autant assailli par un seul et même courriel présentant cette comparaison des courbes boursières avec 1929», témoigne Jeffrey Saut, chef de l'investissement stratégique chez Raymond James.

    Pour d'autres analystes, pas question de céder à la panique avant d'avoir analysé davantage d'éléments. Et les voilà se pencher sur d'autres indices boursiers. Un autre indice phare de Wall Street, le S&P500, montre alors une évolution radicalement différente de l'époque antérieure au krach de 1929. Certes, les deux courbes indiquent une hausse du cours, mais les rythmes sont très différents.

     

    Pourquoi alors un tel buzz dans les milieux boursiers depuis quelques semaines? Pour certains, le web et les réseaux sociaux sont un élément majeur d'explication. Pour Daniel Wiener, directeur général chez Adviser Investments, «avant l'ère d'internet, ces graphiques n'auraient jamais vu le jourou si ça avait été le cas ils auraient été vuset rapidement relégués dans l'ombre. Aujourd'hui, le fait que tout le monde ait les yeux rivés sur des sites web exercés à attirer l'attention favorise cette tendance».

    « chine plus bas »

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