• Barclays a été condamnée vendredi à 26 millions de livres (39,2 millions de francs) d'amende au Royaume-Uni pour des manquements sur le marché de l'or. Cette sanction ternit un peu plus la réputation de la banque après le scandale du Libor.

    L'Autorité de conduite financière (FCA) britannique a condamné l'établissement à payer 26 millions de livres, la première sanction de ce type concernant ce marché.

    Un ancien employé de la banque a également été interdit de travailler dans le secteur financier pour avoir "essayé d'influencer" le processus de fixation bijournalier du prix du métal précieux. Il devra également payer 95'600 livres d'amende (environ 145'000 francs).

    Le courtier, Daniel James Plunkett, a agi illégalement le 28 juin 2012 au fixing de l'après-midi en profitant des "faiblesses dans les systèmes et contrôles de Barclays", précise la FCA. Il voulait que le prix de l'or soit fixé au-dessous d'un certain seuil afin d'éviter d'avoir à payer un client, qui s'est ensuite plaint de cette apparente manipulation.

    Failles dans les contrôles

    La banque est punie pour des failles dans ses contrôles entre 2004 à 2013. "L'incapacité de Barclays à identifier et gérer les risques dans ses différentes activités est extrêmement décevante", commente Tracey McDermott, une des responsables de la FCA, citée dans un communiqué.

    Même si l'amende reste minime pour la banque, cette nouvelle affaire risque d'écorner encore l'image de Barclays, qui avait été la première à être condamnée dans le scandale des manipulations de taux interbancaires Libor et Euribor en juin 2012.

    Barclays avait été condamnée le 27 juin 2012 à payer 290 millions de livres dans cette affaire, qui avait ensuite coûté sa place au directeur général de l'époque, Bob Diamond.

    Restaurer la réputation

    Son remplaçant Antony Jenkins avait entrepris de "restaurer la réputation" de la banque, impliquée dans une série d'autres scandales, en admettant que cela prendrait du temps.

    "Même s'il reste encore beaucoup à faire pour parvenir au changement de culture profond que nous avons initié début 2013, Barclays a aujourd'hui changé pour le mieux", a-t-il réagi vendredi. "Ce type de situation ne fait que renforcer notre détermination à nous améliorer", a-t-il ajouté.



    (ats / 23.05.2014 13h26)  


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  • 23052014

    le support tient bien

    la note de la grece relevee au passage

    points dessous toujours valables 


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  •  "le retour à 2% d'inflation va prendre longtemps, probablement quatre ans", selon un discours devant un club économique du Minnesota (nord).

     

    Ce retour au niveau optimal d'inflation est plus lent que ce que prévoient l'ensemble des membres du Comité monétaire de la Fed (FOMC) qui misent dès 2015 sur une hausse des prix entre 1,5% et 2%.

     

    "Je ne suis pas le seul à prévoir un lent retour de l'inflation" à ce niveau, a ajouté M. Kocherlakota, citant les prévisions du Bureau du Budget du Congrès (CBO) qui donnent aussi la date de 2018.

     

    Le président de la Fed de Minneapolis, réputé comme une "colombe" au sein du FOMC, étant plus préoccupé par le chômage que la lutte contre l'inflation, a été le seul dissident à la première réunion du Comité monétaire présidé par Janet Yellen.

     

    Il avait voté contre les décisions du FOMC de mars car il estimait que la Fed devait garder dans son message d'orientation monétaire son engagement chiffré à favoriser le plein emploi.

     

    Une inflation trop basse "signale un problème important" dans l'économie car elle reflète "une demande trop faible de biens et de services n'utilisant pas toutes les ressources à disposition dans la société", a affirmé M. Kocherlakota. "L'inflation basse aux Etats-Unis nous dit que des ressources sont gâchées" et qu'il y a notamment une sous-utilisation de la force de travail.

     

    C'est aussi un handicap pour ceux qui ont des emprunts, notamment immobiliers, car leurs remboursements mensuels augmentent en termes réels alors que leur rémunération ne progressent pas, a expliqué ce membre votant du Comité de politique monétaire de la Fed.


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  • En fait, deux banques brûlent en ce moment, la JP Morgan et la Deusche Bank. A elles deux, leur exposition en Credit Default Swaps sont pratiquement deux fois le PIB de la planète entière... Les entreprises licencient, les impayés pleuvent, et les CDS sont déclenchés sauf qu'à l'autre bout, il n'y a plus personne. Ce n'est pas 11 milliards qu'il faut à la DB mais 65 milliards pour sortir de l'impasse. A ce niveau, toute l'Europe doit être mise en esclavage (techniquement, les lois bancaires pour cela ont été votées) et taxée à 80% pour qu'il n'y ait pas de faillite.


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