• USA: le Trésor presse le Congrès de relever le plafond de la dette publique

     

    (développement)

     

    Washington (awp/afp) - Le secrétaire au Trésor américain, Jacob Lew, a pressé mardi le Congrès des Etats-Unis de relever suffisamment le plafond légal de la dette publique américaine.

     

    "Il n'y a pas d'autre solution (...), le Congrès ne peut pas réduire les dépenses qu'il a déjà votées", a déclaré M. Lew lors d'une audition devant la Commission du budget de la Chambre des représentants à Washington.

     

    "Cela serait une erreur que de répéter" la crise de l'été 2011, a ajouté M. Lew.

     

    La limite de la dette de l'Etat fédéral avait alors été relevée au dernier moment, après des mois d'atermoiements, juste à temps pour éviter au Trésor de se retrouver en situation de défaillance sur une obligation arrivant à échéance.

     

    Ce psychodrame politique avait conduit l'agence de notation financière Standard and Poor's à priver les Etats-Unis de leur "triple A", et l'incertitude provoquée par la situation avait fait plonger les marchés financiers et pesé sur la croissance économique du pays.

     

    Le Congrès a voté une loi début février suspendant l'obligation de maintenir la dette publique sous la limite légale jusqu'au 18 mai inclus.

     

    Aux termes de cette loi, le plafond de l'endettement public doit être relevé à la date du 19 mai, mais pas suffisamment pour permettre à l'Etat de fonctionner dans des conditions normales.

     

    Cela devrait contraindre le Trésor à reprendre des mesures exceptionnelles (comme la suspension de certains versements) pour permettre à l'Etat fédéral d'assumer ses obligations vis-à-vis de ses créanciers jusqu'à un nouveau relèvement du plafond qui lui donnerait les coudées franches.

     

    Interrogé par un élu sur la durée pendant laquelle son ministère pourrait tenir de la sorte, M. Lew a répondu qu'il n'était pas en mesure de donner une "prévision précise" à l'heure actuelle compte tenu d'un certain nombre d'éléments récents comme la réduction des dépenses publiques entamée en mars.

     

    Avant sa suspension, le plafond de la dette publique américaine était fixé à 16.394 milliards de dollars. Vendredi soir, la dette de l'Etat fédéral soumise à la limite légale atteignait environ 16.770 milliards de dollars.

     

    Au moment du passage de la loi de suspension, un groupe de réflexion, le Bipartisan Policy Center, estimait que la plafond devrait être relevé d'environ 450 milliards de dollars le 19 mai et que le Trésor pourrait alors honorer ses engagements jusqu'à la fin du mois de juillet.

     

    rp



    (AWP / 16.04.2013 19h30) 


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  • Alors que les spéculateurs commencent à se montrer nerveux, ils ignorent certains détails à prendre en considération. Lors d’un récent entretien de l’ancien secrétaire-adjoint au Trésor américain Paul Craig Roberts, ce dernier expliquait que la Fed supprime le prix de l’or pour que les marchés ne perdent pas confiance en le dollar et ne fassent pas grimper les taux d’intérêts. Son raisonnement est clair, logique et bien informé. Le secrétaire du Trésor, son patron, a pour mission de superviser le Fonds de Stabilisation des Echanges, qui a été mis en place en 1940 en vue de ‘commercer en or et en devises étrangères ou tout autre instrument de crédit jugé nécessaire’. Roberts sait parfaitement de quoi il parle.


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  • Pourquoi l’Europe ne peut rien faire d’autre qu’opérer une ponction de 10 à 15% sur votre argent

     

    Retirez une partie de vos économies dès maintenant...

     

     

    Nous avons vu à Chypre comment l’UE est capable d’abandonner ses principes lorsqu’elle est à la recherche d’une solution qui satisfasse tout le monde sur le plan politique, écrit Steen Jakobsen, l’économiste en chef de la Saxo Bank. Il y a eu 3 premières à Chypre :

     

    - La mise en place d’un contrôle des capitaux : comme les capitaux chypriotes sont bloqués, on peut conclure que la valeur d’un euro chypriote n’est plus la même que celle d’un euro allemand ou français.

    - Une coupe de cheveux sur les porteurs d’obligations seniors (c’est-à-dire porteurs de titres qui comportent des garanties), alors qu’en Grèce, seuls les porteurs d’obligations juniors (dettes subordonnées) avaient été impactés.

    - La mise à contribution des déposants disposant de comptes avec des soldes supérieurs à 100.000 euros.

    L’absence de cohérence des solutions appliquées pour les différents sauvetages invite à s’inquiéter sur la nature de la façon dont on réglera la prochaine crise : qui sera mis à contribution la prochaine fois? Il est possible que l’on envisage la mise en place d’une taxation sur les dépôts, à l’instar de ce qui existe déjà en Suède, où les déposants et les actionnaires payent une taxe sur leurs avoirs.

    Willem Buiter, l’économiste en chef de la Citibank, a déterminé que pour recapitaliser toutes les banques de la zone euro, il faudrait réunir un fonds de 3.000 milliards d’euros – une somme colossale qui représente 30% du PIB de l’ensemble de la zone euro. Déjà en 2011, le Boston Consulting Group avait indiqué qu’une taxe de 30% sur l’ensemble des actifs serait le seul moyen de sortir de la crise de l’euro.

     

    Jakobsen estime quant à lui que le fonds devrait atteindre 2.000 milliards d’euros, ce que l’on pourrait atteindre avec une taxation des actifs de 10% à 15%.

    En Italie et en Espagne, on taxe déjà les dépôts bancaires, au taux de 0,015% pour l’Italie et de 0,2% à 0,3% en Espagne. On peut s’attendre à une multiplication de ce type d’initiatives ailleurs dans la zone euro, et avec des taxations qui vont progresser rapidement, compte tenu que c’est l’option de facilité pour les politiciens. « Il est important de noter que les taxes sur les dépôts sont faciles à collecter, elles proviennent du secteur privé et elles seront réputées justes par beaucoup de gens qui ne sont pas créanciers (…) Avec la politique actuelle de non-réforme, ce groupe représente de plus en plus de monde », écrit Jakobsen.

    La possibilité de trouver facilement un emploi et de retourner à un normal de croissance intéressent davantage les électeurs que la méthode employée pour les renflouements des Etats Membres les plus faibles, et avec le précédent chypriote, cette évolution devrait donc s’intensifier. Les électeurs italiens ont lancé un avertissement aux politiciens italiens lorsqu’ils ont voté à 25% pour Bepe Grillo, un politicien qui n’a d’autre programme politique que de s’opposer à l’establishment. Les politiciens continuent de perdre du temps et de procrastiner pour ne pas mener les réformes nécessaires, mais sans changements, ils risquent de devoir faire face aux conséquences désastreuses économiques mais aussi politiques auxquelles ce choix les confrontent.

    Source : express.be

     

     
     
     

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    COMME PREVU HIER LE CROISEMENT CORRESPOND AU HAUT DU BISEAU 

    Y A UN BEAU POTENTIEL SI LA FED AIDE


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