• votre commentaire

  • votre commentaire
  • USA/Fed: les règles de calcul des fonds propres de certaines banques assouplies

     

    (reprise de vendredi soir)

     

    New York (awp/afp) - La Banque centrale américaine (Fed) et l'un des régulateurs des établissements financiers, l'OCC, ont assoupli vendredi les règles de calcul des fonds propres pour certaines grandes banques commerciales.

     

    JPMorgan Chase, Goldman Sachs, Morgan Stanley, Citigroup, The Bank of New York Mellon, State Street Corp, Northern Trust Corp et U.S. Bancorp peuvent à compter du second semestre choisir de présenter leur ratio de levier, un des principaux critères financiers imposés aux banques en réponse à la crise, suivant la méthode décidée par le Comité de Bâle, est-il précisé dans un communiqué de l'OCC.

     

    Elles pourront intégrer ces règles de calcul, jugées moins lourdes que les classiques, lors de leurs tests de solidité du 1er octobre 2015, précise le communiqué.

     

    Les règles de calcul du Comité de Bâle pour évaluer les risques sont plus souples que la méthode classique d'évaluation, selon le communiqué.

     

    La réforme dite de Bâle III, lancée au lendemain de la crise financière de 2007, vise à renforcer la capacité des banques à absorber des chocs, notamment en les contraignant à augmenter leurs fonds propres.

     

    Dans ce cadre, un ratio de levier avait été instauré. Il impose à chaque établissement de détenir à l'horizon 2018 des fonds propres représentant 3% de l'ensemble de ses actifs.

     

    Face au tollé de grandes banques européennes, ces règles ont été assouplies et il est désormais permis aux banques de comptabiliser leurs opérations de financement à court terme en prenant en compte leurs positions nettes et non plus brutes, ce qui leur offre plus de souplesse.

     

    Les banques peuvent aussi pondérer le poids de leurs actifs hors bilan en fonction du risque.

     

    afp/rp


    2 commentaires

  • votre commentaire
  • La courbe boursière qui fait peur, à tort ou à raison

    18 Février 2014
     

    PAR MATTHIEU HOFFSTETTER L'analyste Tom DeMark a relevé un inquiétant parallèle entre les cours de la bourse en 1928-1929 et ceux de 2012-2013. De là à imaginer un krach imminent, certains ont franchi le pas. Mais d'autres indices boursiers que le Dow Jones viennent relativiser ce risque.

    BOURSE

    Il faut bien reconnaître que la similitude est étonnante: même pics, mêmes chutes, même rythme de progression. Sur les douze mois qui viennent de s'écouler, l'indice Dow Jones a suivi une évolution singulièrement semblable à celle des douze mois qui ont précédé le krach boursier de 1929.

    La similarité des évolutions de l'indice boursier sur ces deux périodes a été repérée fin décembre 2013 par l'analyste Tom DeMark qui a immédiatement publié un tableau présentant les courbes comparées. «Le marché devrait connaître une nouvelle hausse. Puis, quand nous serons au sommet de ce pic, les choses deviendront plus fragiles. Si l'on analyse les pics, à chaque plus haut l'index était porté par un nombre plus restreint d'entreprises», commentait-il alors.

    Or, selon cette courbe, le krach devrait intervenir avant le 4 avril 2014. Si certains attendent que survienne, à retardement, cet hypothétique krach, d'autres préfèrent en sourire: «Je travaille au sein de cette entreprise depuis 43 ans mais je ne me souviens pas avoir été autant assailli par un seul et même courriel présentant cette comparaison des courbes boursières avec 1929», témoigne Jeffrey Saut, chef de l'investissement stratégique chez Raymond James.

    Pour d'autres analystes, pas question de céder à la panique avant d'avoir analysé davantage d'éléments. Et les voilà se pencher sur d'autres indices boursiers. Un autre indice phare de Wall Street, le S&P500, montre alors une évolution radicalement différente de l'époque antérieure au krach de 1929. Certes, les deux courbes indiquent une hausse du cours, mais les rythmes sont très différents.

     

    Pourquoi alors un tel buzz dans les milieux boursiers depuis quelques semaines? Pour certains, le web et les réseaux sociaux sont un élément majeur d'explication. Pour Daniel Wiener, directeur général chez Adviser Investments, «avant l'ère d'internet, ces graphiques n'auraient jamais vu le jourou si ça avait été le cas ils auraient été vuset rapidement relégués dans l'ombre. Aujourd'hui, le fait que tout le monde ait les yeux rivés sur des sites web exercés à attirer l'attention favorise cette tendance».


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires