• Japon: les banques ne peuvent soutenir indéfiniment les entreprises


    TOKYO - L'agence de notation Fitch, qui a abaissé cette semaine les notes des géants japonais Sony et Panasonic en difficulté financière, a prévenu vendredi que les banques nippones finiraient par fermer le robinet du crédit si les entreprises affaiblies tardaient à se redresser.

    Matt Jamieson, responsable de la notation en Asie-Pacifique chez Fitch, a estimé que malgré la sanction infligée à Panasonic, celui-ci disposait de liquidités suffisantes pour couvrir ses dettes à long terme.

    Toutefois, a-t-il prévenu, comme nous l'avons vu dans le cas de Sharp, nous pensons que si les entreprises perdent beaucoup d'argent dans leur coeur de métier, (les banques) ne seront plus en mesure de leur accorder des rallonges de crédit.

    Si la situation s'aggrave, je ne pense pas que les banques leur donneront automatiquement des facilités de crédit supplémentaires, si elles estiment qu'il y a un risque qu'elles ne puissent pas récupérer leur mise, a ajouté M. Jamieson lors d'une conférence téléphonique.

    Fitch est la première des trois grandes agences de notation à sanctionner autant Sony et Panasonic, symboles dans les années 80 de la puissance industrielle japonaise, capables de s'offrir à l'époque les studios de cinéma Columbia (Sony) et Universal (Panasonic) à coups de milliards de dollars.

    Quant à Sharp, la valeur de son titre ne cesse de fondre en raison du lourd déficit du groupe pour l'année budgétaire d'avril 2011 à mars 2012 et de prévisions d'une grosse perte nette de 450 milliards de yens (4,5 milliards d'euros), pour l'année budgétaire 2012-2013.

    Les comptes de Sharp sont plombés par la baisse de ses ventes de dalles d'écrans à cristaux liquides (LCD) pour télévisions et de TV, ainsi que par le recul continu des prix dans un contexte de concurrence exacerbée des grands groupes asiatiques, notamment sud-coréens et taïwanais.

    SONY

    PANASONIC

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  • ALERTE - Hollande juge plus probable qu'il n'y ait pas d'accord sur le budget


    BRUXELLES - Le président français François Hollande a affirmé dans la nuit de jeudi à vendredi que le plus probable est qu'il n'y ait pas d'accord sur le budget européen 2014-2020 à l'issue du sommet européen.

    C'est le plus probable, c'est ce que tout le monde a dans la tête, a-t-il déclaré devant des journalistes, à l'issue d'un point de presse convoqué après la suspension des travaux du sommet.


    (©AFP / 23 novembre 2012 01h44) 

     

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  • Zone euro: conditions sortie de crise "en passe" d'être réunies (Moscovici)

     

    Paris (awp/afp) - Le ministre français de l'Economie, Pierre Moscovici, a assuré jeudi devant le Sénat que "les conditions d'une sortie durable de la crise de la zone euro semblent en passe d'être réunies".

     

    "Je le dis avec prudence mais détermination au lendemain d'une réunion avec l'Eurogroupe (réunion des ministres des Finances de la zone euro, NDLR) où nous n'avons pas tout à fait réussi à trouver une solution pour la Grèce, mais nous le ferons dès lundi", a déclaré le ministre en présentant le premier budget du quinquennat Hollande aux sénateurs.

     

    "Il est fondamental que ce pays qui a fait tant d'efforts trouve du côté de ses partenaires européens la solidarité dans le bon respect des finances publiques de nos Etats", a-t-il ajouté.

     

    Les ministres des Finances de la zone euro se sont réunis dans la nuit de mardi à mercredi pour se mettre d'accord sur le versement d'un prêt à la Grèce pouvant aller jusqu'à 44 milliards d'euros, et trouver un terrain d'entente avec les autres créanciers publics, en premier lieu le Fonds monétaire international (FMI).

     

    A l'issue d'une discussion de 11 heures, les participants ont annoncé avoir échoué à finaliser un accord et annoncé qu'ils allaient de nouveau se réunir le lundi 26 novembre à Bruxelles pour tenter de prendre une décision vitale pour le pays, menacé d'asphyxie.

     

    "Des progrès ont été faits, mais il en faut encore un peu plus", a déclaré la directrice du FMI, Christine Lagarde.

     

    Dans un communiqué, l'Eurogroupe a de fait relevé avoir "fait des progrès en mettant le doigt sur une série d'initiatives crédibles qui devraient considérablement aider à améliorer la soutenabilité de la dette" grecque, qui explose et devrait grimper jusqu'à 190% du PIB en 2014.

     

    jq



    (AWP / 22.11.2012 12h56) 
     

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  • Minerd écrit : ‘Le taux de couverture, qui compare les quantités d’or placées à la Réserve Fédérale à la masse monétaire, est actuellement de 17% - son niveau le plus bas jamais enregistré. Ce taux tend à chuter en période de désinflation ou de stabilité économique relative. La moyenne historique du taux de couverture des réserves d’or des Etats-Unis par leur masse monétaire est d’environ 40%, ce qui signifie que le prix actuel de l’or devrait être deux fois plus élevé qu’il l’est aujourd’hui pour que cette moyenne soit rétablie. Ce taux de couverture a dépassé les 100% à deux reprises au cours du XXe siècle. Si cela se reproduisait à nouveau aujourd’hui, le prix de l’or serait de plus de 12.000 dollars’.


    Avec un tel prix de l’or, le prix d’un Big Mac pourrait dépasser les 30 dollars.


    L’article de Minerd est intitulé ‘Return to Bretton Woods’ et est disponible en format PDF sur le site de Zero Hedge ici 
    :


    http://www.zerohedge.com/sites/default/files/images/user3303/imageroot/2. ..


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  • FOCUS/USA/Scénario du pire: aller droit dans le "mur budgétaire"

     

    (reprise de la veille)

     

    Washington (awp/afp) - Laisser l'économie américaine se heurter au "mur budgétaire" provoquerait aux Etats-Unis, et probablement au-delà, une nouvelle catastrophe, que les élus américains semblent désormais déterminés à éviter.

     

    L'image du "mur budgétaire" désigne les hausses d'impôts et baisses de dépenses publiques qui entreront en vigueur automatiquement début janvier à moins d'un accord exprès entre le président Barack Obama et les élus démocrates et républicains du Congrès pour l'éviter.

     

    En cas contraire, les dépenses de l'Etat fédéral pour l'exercice budgétaire 2013, commencé le 1er octobre, seraient réduites de 109 milliards de dollars.

     

    Les hausses d'impôts frapperaient toute la population. Selon le Tax Policy Center, organisme de recherche indépendant sur les questions de politique fiscale, les prélèvements augmenteraient de 20% pour tous, engendrant un coût supplémentaire de 2.000 dollars par an pour les ménages de la classe moyenne.

     

    Les économistes redoutent que la hausse brutale des impôts pénalise la consommation des Américains et que, conjugué à une réduction drastique des dépenses publiques, cela n'entraîne une chute de la demande intérieure.

     

    La banque centrale américaine (Fed) prévient depuis plusieurs mois qu'elle n'aura pas les moyens d'empêcher dans ce cas l'économie de retomber dans la récession, alors que le pays ne s'est toujours pas remis de la précédente, qui l'a frappé de décembre 2007 à juin 2009.

     

    Selon les dernières estimations du Bureau du budget du Congrès (CBO), publiées au début du mois, le "mur budgétaire" ferait reculer le PIB américain de 0,5% en 2013, et entraînerait une remontée du chômage à 9,1% l'an prochain (contre 7,9% aujourd'hui).

     

    Professeur d'économie à l'Université du Maryland, Peter Morici juge ce scénario bien optimiste. Selon lui, les conséquences du "mur budgétaire" pourraient s'avérer "désastreuses": "envolée du chômage au-dessus de 15%, effondrement financier des Etats fédérés, défaillances en série d'emprunteurs immobiliers, et faillites de centaines de banques".

     

    EVITER L'IRRÉPARABLE

     

    Notant que la possibilité d'une brusque contraction budgétaire aux Etats-Unis n'est "qu'un événement parmi d'autres" susceptibles de se produire à l'échelle mondiale, les analystes du cabinet IHS Global Insight craignent que, s'il se matérialise, le "mur budgétaire" ne se combine à une détérioration de la situation en Europe, un net ralentissement de la croissance chinoise et une nouvelle poussée des prix du pétrole du fait des tensions au Proche et au Moyen-Orient pour produire un "scénario du pire".

     

    Le PIB américain chuterait alors de 1,7% en 2013. Mais dans ce cas de figure, notent-ils, les Etats-Unis s'en sortiraient mieux que d'autres pays comme l'Italie ou l'Espagne, où le recul économique pourrait dépasser 4%.

     

    Selon le CBO, la cure de rigueur budgétaire forcée prévue par la législation actuelle ramènerait le déficit à 4,0% du PIB en 2013, contre 7,6% en 2012.

     

    Pour l'ancien député républicain Bill Frenzel, aujourd'hui chercheur invité à la Brookings Institution de Washington, cette politique ne serait bonne "que pour ceux qui aiment les récessions et le chômage" et les "hommes politiques responsables auront à coeur de l'éviter à tout prix".

     

    Son souhait semble avoir été entendu. M. Obama et les dirigeants républicains et démocrates de la Chambre ont tous dit leur volonté d'éviter que l'irréparable se produise, et de négocier un compromis permettant d'amender la loi en conséquence.

     

    ds

     

     

     

     

    Bruxelles (awp/afp) - La zone euro n'est pas parvenue dans la nuit de mardi à mercredi à un accord ouvrant la voie à un déblocage d'une aide financière pour la Grèce, et les ministres des Finances se réuniront de nouveau lundi, a annoncé l'Eurogroupe après plus de 11 heures de discussions.

     

    Se disant "un peu déçu" par cet échec, le chef de file de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a estimé qu'un accord serait "possible lundi". "Nous sommes tout près d'un accord mais il n'a pas été possible aujourd'hui".

     

     

     

     

     

    Tokyo (awp/afp) - La balance commerciale du Japon a enregistré en octobre l'un de ses pires déficits depuis plus de 30 ans, à cause d'un repli des exportations freinées par le ralentissement économique mondial et des tensions persistantes avec la Chine.

     


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