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  • Le rapport annuel du Secours catholique dresse un bilan révélateur sur l'étendue de la pauvreté en Languedoc-Roussillon avec un augmentation des demandes d'aide de 150 % en 10 ans.  La région,  la plus pauvre de France après la Corse,  compte 19 % de pauvres alors que la moyenne française est de 13,5 %.

    Le Secours catholique a rendu son bilan statistique annuel de la pauvreté ; un rapport révélateur, puisqu’il revient sur les dix dernières années. Et inquiétant, car le Languedoc-Roussillon est la région la plus pauvre de France, après la Corse. Près de 19 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté (c’est-à-dire avec moins de 960 € par mois pour une personne seule). La moyenne française est de 13,5 %.

    Les plus impactés sont les seniors et les femmes seules

    Plus de 100 000 personnes sont dans une situation de grande pauvreté (en dessous de 500 € par mois). "18 % de nos visiteurs ont un travail, constate Emmanuel Fagnou, qui dirige le Secours catholique de l’Hérault. Les plus impactés sont les seniors et les femmes seules." En 2001, 19 % des bénéficiaires ont plus de 50 ans, contre 28 % en 2011. Dans le même temps, le nombre de femmes célibataires nécessiteuses est passé de 42 % à 46 %.

    Augmentation des demandes d'aide : 150 % en dix ans

    Le rapport pointe également la hausse de la part du budget dédiée au logement et à l’énergie. "Et particulièrement en Languedoc-Roussillon, où l’on est très en retard sur le logement social." Les demandes d’aides auprès du Secours catholique ont augmenté de 150 % en dix ans. 40 700 ménages languedociens en situation de pauvreté ont sollicité l’association en 2011. Et au vu de la conjoncture, les 2 500 bénévoles qui s’en occupent ne seront pas de trop.

     
     

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  • La BoE va faire des versements au gouvernement qui vont alléger la dette


    LONDRES - Le ministère britannique des Finances a annoncé vendredi que la Banque d'Angleterre (BoE) allait lui verser le surplus de trésorerie issu de son programme de rachats d'actifs, ce qui pourrait aider le gouvernement à réduire sa dette alors que cet objectif semblait compromis.

    Le programme de rachats d'actifs --dit d'assouplissement quantitatif-- de la banque centrale britannique, qui a atteint le montant de 375 milliards de livres, a été lancé en mars 2009, afin de venir en aide à l'économie du Royaume-Uni, alors en profonde récession, en injectant des liquidités dans le système financier.

    La dernière tranche de ce programme (de 50 milliards de livres) a été épuisée début novembre.

    Comme l'ampleur et la durée potentielle de ce dispositif ont augmenté de façon significative depuis sa mise en place, il fait sens de normaliser la gestion de ses surplus de trésorerie, dont les versements seront désormais réguliers, a expliqué le Trésor britannique dans un communiqué.

    Selon ses calculs, le dispositif devrait avoir accumulé entre mars 2009 et fin mars 2013 un surplus de 35 milliards de livres, si son montant total n'est pas de nouveau augmenté, qui sera versé à l'Etat en plusieurs fois sur les années fiscales 2012-2013 et 2013-2014.

    Le Trésor a fait valoir le fait que ce transfert devrait avoir un effet bénéfique sur les finances publiques et réduire la dette du Royaume-Uni.

    En effet, selon des économistes, cette opération devrait même permettre au gouvernement d'atteindre son objectif d'une baisse du ratio dette-PIB (Produit intérieur brut) en 2015-2016, un objectif qui paraissait jusqu'alors très compromis.

    Cette annonce pourrait bien avoir résolu le dilemme principal auquel faisait face le ministre des Finances avant le discours sur l'état de l'économie (du Royaume-Uni) du 5 décembre, à savoir resserrer de nouveau la politique budgétaire en annonçant de nouvelles mesures d'austérité ou accepter un revers politique en admettant que cet objectif n'est pas atteignable, a commenté Michael Saunders, économiste chez Citi.

    L'Office pour la responsabilité budgétaire (OBR), créé en 2010 pour surveiller les finances publiques du Royaume-Uni, a tout de même prévenu que la mise en place de ces versements réguliers de la BoE aura un impact positif à court terme sur les finances publiques mais que cet impact deviendra négatif quand la BoE procédera à un resserrement monétaire.

    Pour Vicky Redwood, économiste chez Capital Economics, ces opérations ne représentent d'ailleurs qu'un changement comptable et ne modifient pas le tableau d'ensemble d'une économie britannique qui peine toujours à se reprendre.


    (©AFP / 09 novembre 2012 17h39) 


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  • ECONOMIE - A l'heure où la protestation contre les plans d'économies continue en Grèce et au Portugal...

    L'austérité a-t-elle atteint ses limites dans plusieurs pays européens? Oui, à en croire un rapport du FMI publié jeudi.  Il y a «un risque que l'austérité devienne politiquement et socialement intenable dans les pays de la périphérie» de la zone euro (Grèce, Portugal, Espagne), a indiqué le Fonds monétaire international dans une synthèse rédigée à l'occasion du récent sommet du G20 au Mexique. «Il faudra encore des années pour mener à bien les réformes budgétaires et structurelles» dans ces pays, prévient le Fonds.

    Lors de son assemblée générale début octobre à Tokyo, l'institution avait déjà reconnu avoir sous-estimé l'impact des plans d'austérité sur la croissance dans les pays européens sous assistance financière internationale, notamment la Grèce. Pointant un autre risque pesant sur la zone euro, le FMI estime dans ce rapport que certains pays pourraient retarder leur recours aux mécanismes d'aide pour des «raisons politiques».

    «Incertitudes sur l'avenir considérables»

    Début septembre, la Banque centrale européenne (BCE) a mis en place un programme de rachat d'obligations publiques (OMT) pour faire baisser les taux d'emprunts mais aucun pays n'y a jusque là fait appel. L'Espagne, pressentie pour l'inaugurer, s'y refuse jusqu'à présent, craignant de devoir se plier à de nouvelles mesures d'austérité imposées via le Fonds de secours européen (MES). Mettant en garde contre ces risques politiques, le FMI affirme qu'une «nouvelle aggravation des tensions» dans la zone euro obligerait les gouvernements à accélérer encore leur ajustement budgétaire, avec la possibilité de pertes pour la croissance encore «plus importantes».

    >> Comemnt la BCE va racheter de la dette publique

    Concernant le reste du globe, le Fonds appelle une nouvelle fois les Etats-Unis à s'attaquer à leur «mur budgétaire» tout en relevant un «certain apaisement» des tensions financières internationales. «La conjoncture économique pourrait être en train de se stabiliser», écrit le FMI, tout en assurant que de «nouveaux reculs» ne sont pas à exclure.

    >> Les quatre défis économiques d'Obama

    Le Fonds, qui continue de prévoir une croissance mondiale de 3,6% en 2013, estime toutefois que le risque que ce taux soit finalement inférieur à 2% a quadruplé, passant de 4% en avril à 17% en septembre. Selon le FMI, une croissance mondiale sous les 2% pourrait impliquer une récession des économies avancées et un ralentissement important des puissances émergentes. «Les incertitudes sur l'avenir (...) sont encore considérables», écrit le Fonds.

     Avec AFP

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  • BONDS EUROPE/Taux d'emprunt de l'Espagne bondit et subit un regain de tensions

     

    Paris (awp/afp) - Les taux d'emprunt de l'Espagne et de l'Italie se sont nettement tendus jeudi sur le marché obligataire, signe du retour des incertitudes sur une demande d'aide de Madrid, après une réunion de la Banque centrale européenne (BCE) sans surprise.

     

    Vers 18H00 (17H00 GMT), le taux à 10 ans de l'Espagne bondissait à 5,851% (contre 5,693% mercredi à la clôture) sur le marché secondaire où s'échange la dette déjà émise.

     

    Dans la foulée, le taux de l'Italie, autre pays considéré comme fragile par les marchés, grimpait à 5,019% (contre 4,908%).

     

    "Il y a toujours des incertitudes sur la demande d'aide, notamment par rapport à la situation de l'Espagne pour le début de 2013, où les besoins de financement seront importants", souligne Frédérik Ducrozet, économiste chez Crédit Agricole CIB.

     

    Pour Cyril Regnat, stratégiste obligataire chez Natixis, "le marché commence à mettre une croix sur une demande d'aide de l'Espagne d'ici la fin de l'année".


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