• 10-Year Government Bond Yields

    AMERICAS Yield1 Day1 Month1 YearTime
    United States More US Treasuries 2.49% -4 +48 +89 01:04:36
    Canada   2.48% +4 +54 +68 16:59:40
    Mexico (USD)   4.15% +23 +130 +110 16:59:07
    Brazil (USD)   4.47% +15 +132 +129 16:59:15
    Change shown in basis points
    EUROPE Yield1 Day1 Month1 YearTime
    Germany   1.81% +9 +38 +23 06/24/2013
    Britain More UK Gilts 2.53% 0 +64 +86 06/24/2013
    France   2.44% +13 +51 -15 06/24/2013
    Italy   4.82% +21 +69 -97 06/24/2013
    Spain   5.10% +17 +70 -126 06/24/2013
    Netherlands   2.25% +12 +51 +16 06/24/2013
    Portugal   6.68% +35 +128 -269 06/24/2013
    Greece   11.22% +29 +274 -1561 06/24/2013
    Switzerland   1.03% +13 +42 +51 06/24/2013
    Change shown in basis points
    ASIA Yield1 Day1 Month1 YearTime
    Japan More Japanese Bonds 0.86% -1 +4 +4 01:31:13
    Australia More Australian Bonds 3.81% -22 +50 +81 00:00:54
    New Zealand   4.19% +2 +75 +81 06/24/2013
    Hong Kong   2.09% +21 +88 +113 07:24:21
    Singapore   2.69% -6 +111 +127 06/24/2013
    South Korea   3.68% +13 +70 +1 07:15:29
    India   7.49% +6 0 -58 07:21:11


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  • L'Allemagne va ponctionner les dépôts et les actifs bancaires à hauteur de 8%

     

     

     

     

    Samedi, les ministres des Finances de l'UE ne sont pas parvenus à se mettre d’accord pour garantir la survie des banques en difficultés au terme de 20 heures de discussion. Mercredi, ils poursuivront les débats pour tenter de parvenir à une solution avant le prochain sommet européen de jeudi et vendredi. 

    Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble a proposé que les actionnaires, les créanciers, les déposants et les titulaires de comptes subissent une ponction de 8%, affirmant que cette solution demeurait plus favorable pour eux, car leurs pertes seraient beaucoup plus importantes si les banques faisaient faillite. 

    Son collègue français Pierre Moscovici juge que cette mesure va trop loin. Comme les ministres des Finances de la Grande-Bretagne et de la Suède, il craint qu’elle ne provoque une ruée bancaire massive, et il préfère que les pays conservent une plus grande liberté pour décider ce qui doit être fait au moment où ils seront confrontés à cette question. Pour le ministre des Finances espagnol, Luis de Guindos, ce qui compte, c’est de définir l’ordre dans lequel les différents agents de l’économie seront mis à contribution, et la protection des petits épargnants. 

    Mais Schäuble et Moscovici ne sont pas parvenus à surmonter leur désaccord. Le ministre des Finances allemand a estimé que les règles ne pouvaient pas être à géométrie variable en fonction des situations, parce que cela pourrait créer un avantage concurrentiel pour certaines banques. 

    La contribution forcée des déposants a été un sujet tabou jusqu'au début de cette année, avec le plan de sauvetage de Chypre. La solution adoptée dans l’île méditerranéenne, la contribution obligatoire des épargnants possédant des dépôts supérieurs à 100.000 euros pour sauver «Leur» banque, a créé un précédent qui servira désormais de modèle pour le sauvetage des banques à l’avenir

    L'idée de Schäuble n'est pas nouvelle. Déjà en 2011 le Boston Consulting Group avait estimé qu’imposer une taxe de 30% sur tous les actifs serait la seule façon de sortir de la crise de l'euro. Selon certains économistes il n’y a pas d'autre solution que de prendre l’argent là où il est : sur les comptes des épargnants. 

    Entre 2008 et 2011, les contribuables européens ont consacré plus de 4,5 trillions d’euros, soit un tiers du PIB de l'UE, au sauvetage des pays et des banques.


    http://www.express.be/business/fr/economy/lallemagne-veut-sauver-les-banques-en-difficulte-en-operant-une-ponction-sur-les-dpots-et-les-actifs-de-8.htm

     


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  • A Wall Street, les indices US chutent de -1,35% en moyenne (-1,65% en début de séance) et le Dow Jones remonte de 14.550 (MM100) à 14.625, le 'S&P' rebondit sur 1.564Pts vers 1.568... mais la débâcle se poursuit sur les marchés obligataires.

    La dégradation est si rapide depuis jeudi soir que la situation ne semble pas loin d'échapper au contrôle des banques centrales.

    Il est inconcevable de croire qu'elles n'ont pas conscience du danger et qu'elles vont s'enfermer dans le mutisme jusqu'à ce que le chaos s'installe.

    Il est vrai que pour beaucoup d'opérateurs qui s'accrochaient à la conviction que la FED orchestrerait un dégonflement en douceur de la bulle obligataire, la déconvenue est sévère... et saignante en terme de conséquences financières.

    Les T-Bonds subissent leur plus lourde correction en 6 semaines depuis 2001 avec un rendement passé de 1,62% à 2,62% (et même 2,66% vers 15H00 ce lundi, soit +10Pts de base).

    Même constat pour les bons du Trésor libellés en Euro: le Bund allemand affiche désormais 1,85% (+12Pts de base), l'OAT française 2,45%.

    Les marchés sont également tétanisés par le surgissement d'une crise du crédit en Chine (manifestement 'tolérée'... pour ne pas dire orchestrée par Pékin) qui vise à réduire la masse des crédits spéculatifs qui soutenaient artificiellement la croissance de la deuxième économie mondiale. La bourse de Shanghai a dévissé de -5,3% à 1.963Pts (pire correction intraday depuis début 2009)

    En outre, Aurel BGC souligne que les ministres des finances européens se sont séparés dans la nuit de vendredi à samedi sans être parvenus à s'entendre sur des règles communes pour gérer un risque bancaire en Europe (quel type de solidarité faire jouer, dans quels cas de figure, quel rôle la BCE jouerait-elle vis-à-vis des banques 'non systémiques' ?).


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  • demain fin de cotation pensez y 


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  • JEUDI 20 JUIN 2013

    ALERTE ROUGE ! En Chine les taux interbancaires sont montés à 25 %. La bulle a-t-elle éclaté ? Les banques paniquent

     

    Une déflagration atomique vient de retentir...

     

    Si la bulle chinoise pète, ce qui paraît être le cas, elle entraine les monnaies! le DJ à New York semble l'anticiper en fin de séance.

    Notons que c'est un taux en intraday. Pour l'heure, no panic, ce peut être un coup de la FED. En tous cas, si ce n'est pas aujourd'hui que la bulle pète, c'est pour les jours ou semaines qui viennent...

    Wall Street vient de connaître sa pire journée de l'année avec une chute de 2,5%. A Paris, le CAC s'est effondré de 3,30%.

     

     

     

     

     

     

     

    'La bulle immobilière chinoise est d'une ampleur jamais vue dans l'histoire du monde moderne, et elle est sur le point d'éclater'

     

     

     

    « Le système bancaire occulte chinois a échappé à tout contrôle et il est soumis à une pression croissante des investisseurs qui ont de plus en plus de mal à refinancer leurs dettes de court terme », a avertit l’agence de notation Fitch, dont les conclusions ont été rapportées par Ambrose Evans-Pritchard du Daily Telegraph. Selon l'agence, L’ampleur des prêts consentis en Chine est si extrême que le pays ne réussira plus à se sortir de ses excès comme il l'avait fait par le passé.

    « Le modèle de croissance basé sur le crédit est clairement en train de voler en éclats. Cela pourrait alimenter une crise massive de sur-capacités, et potentiellement à une déflation de style japonais », a indiqué Charlene Chu de Fitch. Elle précise que le système bancaire souterrain chinois n’offre aucune transparence. « Nous ne savons pas qui emprunte l'argent, qui sont les prêteurs, et quelle est la qualité des actifs, et cela sape la crédibilité des signaux », a-t-elle dit au Daily Telegraph.

    Les défaillances de prêts du pays ne représentent guère qu’un pourcent mais cela n’est pas significatif, dans la mesure où ce ne sont pas les banques, mais de nombreux autres types d'organismes financiers tels que des fonds de placement, des trusts, et des établissements financiers opaques qui ont accordé plus de la moitié des prêts récents. « Une grande partie de l’exposition des banques à l’immobilier n’est pas enregistrée comme de l’immobilier », explique Chu.

    Les inquiétudes montent depuis que l’on a commencé à enregistrer quelques incidents de paiements liés à des trusts. La banque Everbright a fait défaut il y a une dizaine de jours sur un prêt interbancaire dans un contexte de forte hausse du taux d’intérêt Shibor, indiquant que les liquidités commencent à se tarir.

    Depuis l’effondrement de la banque Lehman Brothers, le crédit est passé de 9000 à 23.000 milliards de dollars. « Le pays a dupliqué la totalité du système bancaire commercial américain en cinq ans», commente Chu. En 2009, la Chine a décidé d'injecter l’équivalent de 12% du PIB pour tenter de tenir la crise mondiale à distance. Cela a alimenté une bulle spéculative immobilière assortie d’une énorme dette envers les autorités locales. Le ratio du crédit par rapport au PIB est passé de 75% à 200% au cours des cinq dernières années. Par comparaison, ce ratio n’avait progressé que de 40% au cours des cinq années qui avaient précédé la crise des subprimes aux États-Unis. «C'est bien pire que tout ce que nous avons pu connaitre auparavant dans une économie majeure. Nous ne savons pas ce qui va se passer. Les six prochains mois seront cruciaux », estime Chu.

    En Avril, Fitch a déjà décidé pour la première fois en 14 ans de dégrader la note de long terme de la devise chinoise de A+ à AA-. Toutefois, elle considère toujours que le gouvernement chinois aurait les moyens de faire face à une crise financière, quelle que soit son ampleur.

    Celui-ci a mis fin à ses incitations dans le domaine du crédit immobilier, en restreignant l’offre de crédit, et en obligeant les banques à respecter des ratios de détention de réserves plus importants pour stopper la spéculation immobilière. Mais le système bancaire souterrain a pris le relai.

    Un autre problème provient de la baisse de l’efficacité de ces prêts pour générer de la croissance supplémentaire pour la Chine. En 4 ans, le PIB supplémentaire généré par chaque yuan de prêt supplémentaire est passé de 0,85% à 0,15%, signalant l’épuisement du système.

    Selon Wei Yao de la Société Générale, le ratio d'endettement des entreprises chinoises a atteint le seuil critique de 30% du PIB, qui correspond au seuil typique des crises financières. De nombreuses entreprises ne parviendront pas à rembourser le principal, ni à servir les intérêts de ces prêts. Selon elle, le pays se raproche d’un « Minsky Moment », c'est-à-dire du moment où la pyramide de la dette s'effondre sous son propre poids. « La boule de neige de la dette devient de plus en plus grosse, sans contribuer à l'activité économique réelle », avertit-elle.

     

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